Après dix ans de travaux sur l’adaptation de la viticulture au changement climatique, le projet LACCAVE s’achève. Le projet visait à capitaliser, coordonner et mener des recherches dans différentes disciplines : climatologie, écophysiologie, génétique, agronomie, pathologie végétale, œnologie, économie, sociologie, géographie, mathématiques.
Ces travaux s'inscrivent dans une démarche de prospective à l'horizon 2050. Rassemblant depuis 2012 une centaine de chercheurs pour étudier les conditions de l’adaptation au changement climatique dans le secteur de la vigne et du vin, ce projet a été financé et coordonné par INRAE l'Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement), et mené en partenariat avec le CNRS, des universités, l’institut Agro et Bordeaux Sciences Agro, ainsi que les principales organisations de la filière, l’INAO, FranceAgriMer, les chambres d’Agriculture, l’IFV, les interprofessions et syndicats d’appellation.
Le projet a été clôturé à Montpellier par un séminaire scientifique les 24-26 novembre derniers puis une série de conférences et d’ateliers participatifs au salon professionnel du SITEVI (30 novembre-2 décembre). Les conclusions des chercheurs réunis le soulignent : les impacts du bouleversement climatique sur les vignobles s’accentuent, mais des solutions pour l’adaptation sont possibles si l’augmentation de la température moyenne est contenue à moins de 2°C et si la mobilisation conjointe des acteurs de la filière, des pouvoirs publics et de la recherche se poursuit.
Le changement climatique est un enjeu majeur pour le secteur de la vigne et du vin. Ses effets sont déjà sensibles dans de nombreux vignobles et variables selon les régions : avancée de la date de vendanges, baisse de rendements, modification des caractéristiques des vins. La recherche se mobilise donc pour préciser ces impacts, mais surtout pour explorer et tester des adaptations possibles. Le projet LACCAVE doit répondre à ces enjeux.
12/01/2022